Belgique

Folklore polonais

Chaque année, l’ensemble Spotkanie participe au « Festival Mondial de Folklore de la ville de Saint-Ghislain ». En 1989, il a été sélectionné au Festival Mondial de Rzeszow en Pologne. Depuis maintenant plus de 40 ans, les costumes sont réalisés en Pologne par des artisans polonais : plus de 300 costumes, plus de 2.000 pièces différentes, des bottes, cannes, haches, chapeaux, marionnettes, Lajkonik et des dizaines d’accessoires. Depuis 40 ans, l’Ensemble Spotkanie parcourt la Belgique et la France, il a représenté notamment la Pologne au Festival du Luberon à Manosque. Il s’est aussi produit à maintes reprises en Pologne, notamment au Festival de Rzeszow, et celui de Lublin en 2006, mais aussi en Allemagne, Espagne, Danemark. La Pologne se distingue par la richesse de son folklore, grâce à la diversité de ses ensembles régionaux et de ses régions ethniques. Chacune d’elles possède son propre folklore : les danses diffèrent, tout comme les chants et les costumes.

L’ensemble spotkanie met un point d’honneur à faire figurer à son répertoire toutes les danses polonaises nationales, à savoir la Kujawiak, la Krakowiak, l’Oberek, la Polonaise et le célèbre Mazur. Rester fidèle aux traditions polonaises est le souci premier de l’organisation. Le programme est renouvelé chaque année par de nouvelles chorégraphies.

Constitué d’anciens membre du groupe de renommée internationale « Mastamo », le groupe Sidlangaloludzala (en abrégé « Sidla ») a été crée en 2008. Sidlangaloludzala signifie « retourner à notre mode de vie » ou « restaurer la tradition ». Et c’est bien l’objectif du groupe : promouvoir le patrimoine culturel des peuples d’Afrique du Sud et transmettre les traditions aux plus jeunes à travers l’apprentissage du chant, de la musique et de la danse. Chaque année, une trentaine de jeunes sont formés aux danses et chants traditionnels de la culture nguni, et plus spécifiquement des peuples swazi, zoulou, tswana et ndembele.

Dans l’histoire du pays, la danse a toujours été d’une grande importance. Elle a d’abord été une forme de célébration pour le culte des ancêtres ainsi qu’un moyen pour les guerriers de manifester leur force à l’approche du combat.

Dans un cadre plus social, la danse permet d’exprimer des sentiments amoureux ou d’extérioriser la joie après un heureux événement. La diversité des costumes racontent l’appartenance sociale : robes en batik rouge aux motifs géométrique, jupes et pagnes en peau de springbox ou cuir de vaches, costumes en angora.

Sur scène, accompagnés des chœurs polyphoniques majestueux, les danseurs et musiciens partagent avec énergie les scènes de la vie quotidienne : la chasse, le travail dans les champs ou bien les moments de joie pendant les mariages. L’une des danses probablement les plus populaires est la très rythmée danse zoulou que Johnny Clegg a contribué à faire connaître !